5 façons de donner ou vendre ses vêtements

 

 

La Covid a eu plusieurs dommages collatéraux, et nous sommes plusieurs à avoir vécu une légère fluctuation de poids. On sait que créer des vêtements c'est polluant et que les sites d'enfouissement en en comptent déjà beaucoup. Que faire alors quand un vêtement ne nous fait plus?

Lorsqu’on ne porte plus un vêtement pour X raison, plusieurs options s’offrent à nous. Tout d'abord, il faut s'assurer que le vêtement est en assez bonne condition pour être porté. 

Les vêtements endommagés

L’envers de la médaille de la donation est cet effet de «  je ne le vois plus donc il n'existe plus ». Ce n’est pas parce qu’on fait un don que le vêtement a effectivement une deuxième vie. Si le vêtement est endommagé, les chances sont que personne ne le prendra et l'organise devra lui-même le jeter. Il existera donc encore dans le site d'enfouissement. Dans ce cas-ci, il est préférable de réparer le vêtement. Consultez notre blogue Se débarrasser des taches et réparer ses vêtements pour des trucs de réparation.

Pour les vêtements trop endommagés, il existe actuellement très peu d'options de recyclage textile post-consommation au Québec. C'est pourquoi il est important d'acheter des vêtements de qualité, les porter longtemps et d'essayer de leur trouver une deuxième vie lorsqu'ils sont trop usés.  Par exemple, en pratiquant le surcyclage, en faisant de la bourrure pour nos coussins, etc. Si le surcyclage vous intéresse, il est possible de s'inscrire à des ateliers donnés par Collatéraux Atelier

Vous pouvez aussi consultez notre site web pour vous inspirer de vêtements et accessoires surcyclés!

Une fois que vous avez déterminé que le vêtement peut être porté à nouveau, voici cinq options pour donner une deuxième, voire cinquième vie à vos vêtements!

Être payé pour donner une seconde vie

Pour ceux et celles qui ont un petit côté « affaires », la revente de vêtements est un marché en plein essor. C’est bien puisque des vêtements qui se seraient peut-être retrouvés à l’enfouissement trouvent de nouveaux propriétaires. Ce que nous aimons moins de cette option est qu’elle peut encourager la surconsommation puisqu’il est facile de simplement revendre des morceaux qu’on porte une ou deux fois et d’aller s’en acheter des neufs ailleurs pour les porter une ou deux fois eux aussi. Ceci dit, nous adorons ces initiatives, il y a tellement de vêtements existants en Amérique du Nord qu’il peut parfois paraitre loufoque d’en acheter des neufs. Nous avons répertorié trois façons de revendre vos vêtements.

 Vendre ses vêtements sur Marketplace, les groupes Facebook ou Kijiji

Ce type de plateforme est très populaire et très accessible. Les gens aiment beaucoup utiliser ces plateformes pour le linge d’enfant par exemple puisqu’il est facile de vendre en lot. C’est quand même de la gestion puisque vous devez-vous-même faire affaire avec les acheteurs potentiels. Ce qui est bien de cette option est que c’est universel. Même si on habite dans le fin fond du bois, il y a de fortes chances qu’on trouve des acheteurs dans notre région.

Les concepts de vide dressing est un exemple de groupe Facebook pour la revente de vêtement. Une recherche vous permettra de trouver l’équivalent pour votre région. Il existe aussi un groupe Facebook, La friperie Rebelle, pour la revente de vêtements produits au Canada. 

 Vendre ses vêtements à des friperies (en ligne ou en boutique)

Vous avez simplement à faire une petite recherche internet pour trouver une friperie dans votre région. En général, vous devez vous déplacer à la friperie, ils font un tri et rachètent les vêtements qu’ils pensent pouvoir revendre. Avec la Covid certaines friperies acceptent des photos. Il est important de se renseigner puisque certaines friperies acceptent uniquement les dons.

 Vendre ses vêtements sur des sites spécialisés

Dans les dernières années et avec la pandémie, les plateformes de vente de vêtements usagés ont gagné en popularité. La différence majeure est que c’est en ligne (évidemment) et surtout qu’au lieu de vendre à une friperie, on vend morceau par morceau directement à des acheteurs potentiels. Ça demande donc un peu plus d’implication. On doit s’inscrire, prendre des photos, afficher son vêtement et gérer la vente avec les acheteurs potentiels. Aussi, l’esthétisme et la qualité des photos est importante sur ce genre d’application. On aime que c’est un environnement plus contrôlé que Marketplace et c’est plus facile d’y magasiner. Pour le moment, le petit bémol avec ces plateformes est que la plupart des vendeurs sont dans la région métropolitaine. Si vous êtes de l’extérieur, il ne sera donc pas possible d’aller chercher en main propre. Toutefois, il y a l’option de faire livrer et les frais de livraison semblent acceptables.

Voici deux exemples de plateformes en ligne:

 

Upcycli est une application. C’est donc très simple, on télécharge l’application, on s’inscrit, on prend la photo avec notre cellulaire et on fait tout le reste sur l’application. Ils travaillent actuellement sur une version web.  Ce qu’on aime particulièrement de cette application est qu’ils ont une section « Upcycling ». Il semble avoir des vêtements non upcyclés dans la section upcycling, c’est donc à vérifier. C’est quoi du upcycling? Lisez notre blogue.

 

Bon magasinage n’est pas une application mais un site internet. Leurs filtres de recherches sont plus complets qu’Upcycli. On peut chercher par prix, état, etc. Mais pas par région. Aussi, lors de l’inscription ils envoient un petit guide pour aider à utiliser la plateforme et à préparer vos ventes.

Donner une seconde vie, donner au suivant

Plusieurs personnes préfèrent donner leurs vêtements. Que ce soit par conviction sociale ou tout simplement parce que c’est plus simple ainsi. Voici deux façons de donner au suivant.

 Donner auprès de vos familles et amis

Quoi de mieux qu’une petite soirée entre amis où chacun(e) apporte des vêtements/accessoires non désirés. Donner ses « vieux vêtements », acquérir des nouveaux « vieux vêtements », boire du vin (ou pas) et passer un beau moment entre amis. Petit conseil, faites l’échange avant le souper, histoire de ne pas être trop plein pour essayer les vêtements.

 Donner aux plus démunis

La donation est probablement l’option la plus « responsable ». Il y a deux types d’organismes qui acceptent les dons de vêtements, les organismes à but non lucratif de types friperies et les organismes communautaires.

Les organismes de types friperies ont souvent une vocation sociale, par exemple les profits vont pour aider les gens démunis ou encore ils ont des programmes de réinsertion sociale auprès de leurs employés. Les vêtements sont vendus à moindre coûts, de cette façon les gens à faible revenu peuvent s’habiller de façon abordable. Toutefois, très souvent n’importe qui peut y magasiner. Plusieurs personnes nantis décident de magasiner dans ces friperies par vocation environnementale. Les friperies sont loin de manquer de vêtements, donc il n’y a pas vraiment d’inconvénient pour le moment que tous puissent y avoir accès.

Les organismes communautaires qui viennent en aide aux itinérants, aux femmes victimes de violence ou toutes autres personnes dans le besoin prennent des dons de vêtements pour les redistribuer à leurs clientèle, c’est-à-dire aux gens à qui ils viennent en aide. 

Voici quelques exemples d'organismes qui acceptent les dons dans la région de Montréal:

Projaide
Chez Doris
Le Support
Grands frères, Grandes soeurs
Le Chaînon
L'Actuel

La Société St-Vincent-de-Paul